C’ est dans le centre qui se trouve le cœur de notre être, notre essence. Au centre, c’est revenir à l’essentiel.
Nous pouvons être pris dans une tempête émotionnelle ou mentale, mais en tant que cyclone, si nous restons en son centre, dans l’œil du cyclone, nous pouvons attendre dans le calme, que la tempête s’estompe.
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Centre dans le cœur
Centrer, c’est aller au milieu de son espace, revenir à l’espace du cœur. C’est-à-dire communiquer et agir, à partir de cet espace sacré ; et non de nos craintes de notre égo-reptilien, de nos douleurs de notre égo-émotionnel, ou de notre pensée dix mille de notre égo-mental.
Cet endroit intérieur est atteint, seulement par le sentiment. L’esprit ne peut y accéder, parce qu’il est confiné dans la tête. Alors que ce lieu de calme intérieur, est un espace plein d’amour, un havre de paix idéal pour se réfugier en cas de tempête émotionnelle.
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Ainsi, quand nous sommes centrés dans le cœur, nous voyons clairement, nous sommes calmes, donc dans des conditions idéales de décisions et d’actions.
Comment centrer dans le cœur ?
Prendre le temps de ressentir de notre cœur, dans la spontanéité du moment. Être centré dans le cœur, c’est observer sans jugement ce qui nous traverse. Et il n’y a pas de réflexion après coup quand nous sommes centrés dans le cœur, l’intention est pure.
Centrage par la méditation
L’ essentiel est de respirer.
La méditation est un art intérieur, l’art de l’être, sans le faire, sans avoir. Il y a mille techniques et usages à la méditation, mais ici je traite de la plus simple et la plus complexe de tous : l’observation consciente de notre respiration.
La respiration est le pont entre le corps et l’esprit.
Lorsque nous sommes totalement concentrés sur l’observation de notre respiration, nous sommes pleinement présents, notre respiration ralentit lentement, nos pensées aussi, nos perturbations aussi, nos ondes cérébrales passent en mode alpha, plus calmes.
Le maître zen vietnamien Thich Nhat Hanh lui enseigne comme ceci :
Surtout, le but est d’être détendu, assis avec le dos droit, les pieds bien sur le sol si vous êtes sur une chaise ; ou en posture de méditation, avec trois repose sur le sol, si l’on est sur un coussin ; et de sentir avec dix cycles « inspiration-exhalation ». Si je me perds dans le compte, je recommence à un, et quand j’arrive à dix, je recommence à un.
Inspiration : « Je sais que j’inspire » ; compter mentalement un Sur exhalation : « Je sais que j’expire » ; compter mentalement un Pour l’inspiration : « Je sais que j’inspire » ; compter mentalement deux Sur l’expiration : « Je sais que j’expire » ; mentalement compter deux… à dix, et rébelotte…
Ainsi, méditer sur notre respiration développe la concentration, rassemblant notre esprit dispersé. Une fois centré en interne, on peut concentrer cette énergie pour nourrir le positif : la joie, la paix intérieure, l’amour…