Où partir en France avec un enfant de 3 ans ?

Voyager avec un enfant est une expérience extraordinaire.

Il y a deux ans, je faisais le bilan de ma première année de voyage aux côtés de Petite Oreille. Un an pour crapahuter avec cette petite chose dans un porte-bébé, la regarder découvrir ce qui l’entoure. Aujourd’hui, elle a grandi — alors que j’écris ces lignes, elle a 3 ans et demi — et j’ai encore plus de plaisir à la regarder explorer le monde. Et plus que jamais, je peux dire que ceux qui pensent que « le tout-petit ne retire rien de ses voyages » se trompent  .

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Ce que je comme voyager avec un enfant, même chez un enfant

  • Je passe du temps avec ma fille , loin de la vie quotidienne. Nous voyageons ensemble. Nous découvrons des choses ensemble, nous forgeons des souvenirs communs très forts. Je passe beaucoup de temps avec ma fille tous les jours, mais cela n’a rien à voir avec le voyage : il est difficile de consacrer 100% à un enfant quand il y a des repas, à la maison, au travail. Lors d’un voyage, nous laissons tout derrière nous, et nous sommes à 100% ensemble.
  • Elle s’extase à propos de tout , et moi aussi. Et c’est incroyablement agréable de prêter attention à ces milliers de détails que je n’aurais pas vus sans elle.
  • curiosité La est une bonne qualité, et j’espérais que ma fille le montrerait. En voyageant, elle pose autant de questions qu’à la maison, mais nous parlons d’autres cultures, d’autres modes de vie. (C’est un bon moyen de développer un vocabulaire riche !)
  • Je suis surpris par sa mémoire, sa capacité à se souvenir du nom d’un enfant avec qui elle a joué il y a plusieurs mois, pour me rappeler des détails qui me semblaient anecdotiques. C’est pour moi la preuve parfaite que, même si elle ne se souvient pas nécessairement de tout, le voyage la marque nécessairement .
  • Elle est super forte en géographie ! Comme beaucoup de voyageurs, j’ai des cartes et des globes partout dans la maison (elle a la sienne, avec des animaux partout…). Avant chaque voyage, on regarde où on va. Elle sait placer de nombreux pays, même si elle n’a aucune idée des échelles !
  • Les rencontres sont fabuleuses . J’ai toujours aimé interagir avec les habitants pendant mes voyages. Avec un enfant, il est encore plus facile d’approcher les gens, et d’avoir des échanges, même simples. Et surtout, c’est génial de regarder Petite Oreille se rencontrer, jouer avec d’autres enfants dont elle ne parle pas la langue. Si vous avez besoin de vous convaincre de la magie de la rencontre avec un enfant, je vous suggère de parcourir l’article qui résume nos cinq semaines d’immersion dans la famille d’accueil à Sumatra.

Ce que j’aime moins de voyager avec un enfant en bas âge

  • Elle commence à peser lourd  ! Jusqu’à deux ans, je ne m’inquiétais pas : je l’ai baisée dans le porte-bébé, et sur le chemin de la mauvaise troupe. Mais à trois ans et demi, il fait 15 kg, et je ne peux plus utiliser le porte-bébé : avec de l’eau, des collations, du matériel photo et Petite Ear, c’est trop lourd pour les longues distances ! Alors parfois je le mettais sur mes épaules, quand elle est fatiguée, mais c’était encore beaucoup plus facile quand c’était une petite chose dans un porte-bébé ventre !
  • Parfois, elle décide de faire le « dépliant » : c’est l’expression que j’utilise avec elle quand elle se comporte peu importe comment. Quand elle quitte la course, quand elle est trop excitée par la fatigue. Ce ne sont pas toujours simples à gérer, surtout dans le transport avec bagages…
  • La période où il est nécessaire de porter les boîtes de lait . JE rapidement passé au lait de vache (ou amande parfois !) pour Petite Oreille, et je ne regrette absolument pas cette période où, partout, il fallait prendre du lait en poudre, des bouteilles…

 

 

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Conseils pour voyager avec un enfant en bas âge

Profitez, restez zen. C’est ma règle en toutes circonstances : même quand tout devient compliqué, j’essaie de rester calme. Et si mauvais s’il y a peu de tracas, l’essentiel est de profiter du voyage.

Préambule

Comme précédemment dans l’article consacré à mes voyages enceinte, ainsi que dans celui sur les voyages avec un bébé, je parle ici seulement en mon nom et ne veux pas généraliser  : ce qui suit est basé sur mes expériences en tant que voyageur relativement chevronné avec une petite fille qui n’a pas de problèmes de santé. Chaque enfant est bien sûr différent ! JE également souligner que je « bouge » habituellement avec ma fille, même lorsque nous ne voyageons pas. Le soir après l’école, il est rare que nous rentrions directement chez nous. Comme pour les week-ends, nous faisons systématiquement une activité à la fois, que ce soit au théâtre, à la piscine, à la bibliothèque, dans un musée, dans la forêt… Ne pas être à la maison, prendre les transports publics, etc. fait donc partie de son quotidien. (Vous trouverez toutes les histoires de nos voyages en famille dans la catégorie éponyme)

Le rythme de l’enfant

Voyager avec un enfant suppose s’adapter à son rythme (beaucoup plus qu’avec un bébé). Jusqu’à 4 ans, les enfants peuvent encore avoir besoin d’une petite sieste certains jours, ou de grandes nuits pour se rattraper. Il est donc nécessaire d’éviter d’enchaîner les longues journées, sous peine de se retrouver avec un enfant qui ne veut plus rien faire. J’essaie également de planifier des voyages de plus d’une heure sur des horaires qui pourraient correspondre à une sieste. Cela permet à ma fille de se reposer et de profiter du reste du jour. Inversement, avant une journée bien remplie, j’essaie de dormir tôt et de ne pas trop la fatiguer.

manière générale, j’essaie de donner la préférence aux rythmes lents dans nos itinéraires D’une , afin que nous puissions laisser de la place à l’improvisation. Et je n’hésite pas à tout bouleverser si c’est pour lui permettre de profiter davantage d’une visite. Je ne veux pas lui demander de se dépêcher constamment, sinon comment pourrait-elle profiter du voyage dans ces conditions ?

Activités adaptées à son âge

Il y a une multitude d’activités amusantes pour les plus petits. L’objectif est d’alterner les visites et les jeux, ou même de mélanger les deux, afin que toute la famille puisse trouver leur valeur. Garder le temps où l’enfant peut jouer est primordial, surtout lors d’un voyage de plusieurs jours.

Partez en randonnée

La randonnée est quelque chose qui fonctionne bien avec Petite Oreille ( !). Jusqu’à 3 ans, j’ai parfois pris un porte-bébé avec moi, afin de permettre le repos quand elle voulait, mais cela a été très bien lors des derniers voyages. Il y a des porte-bébés adaptés aux plus grands enfants (y compris l’école maternelle de Rose & Rebellion), mais je ne les ai pas testés : je suis souvent seul avec ma fille et j’ai besoin de mon sac à dos (pour l’équipement photo, mais aussi pour sa collation, bouteille d’eau, manteau, etc.). Quand je marche avec Petite Oreille, j’essaie de me décrocher sur son rythme tout en lui rappelant de temps en temps qu’il faut encore avancer (sinon elle pourrait rester 3h au même endroit parce qu’elle a vu un escargot…). Je fais de mon mieux pour rendre la randonnée aussi agréable que possible pour elle. Selon les lieux et les mois, on peut s’arrêter pour observer les animaux (elle a de petites jumelles comme celles-ci, qui l’amusent beaucoup), ramasser des mûres le long des sentiers, faire des pauses pour mettre les pieds dans un ruisseau… Tout est une excuse pour s’amuser en marchant ! Nous avons également eu plusieurs fois l’occasion de faire de la randonnée avec un âne, et Petite Oreille l’aimait. Par exemple, pendant deux jours dans la Sarthe, je marchais tenant l’âne Coco, sur lequel ma fille était assis. Pendant les pauses, elle l’a câliné, lui a apporté de l’herbe… On aurait pu laisser quelques jours de plus sans qu’elle se lasse !

 

 

 

Cyclotourisme

Le cyclotourisme est également très facilement pratiqué avec un jeune enfant. Nous avons commencé quand elle avait 9 mois, et elle l’a immédiatement aimé ! Maintenant, elle s’installe toujours dans la voiture avec plaisir, même si elle n’y dort plus facilement : elle a ses jouets, ses magazines, elle regarde le paysage… Je m’assure juste de ne pas faire trop de journées et de lui permettre des pauses régulières : le plaisir du vélo est aussi de s’arrêter pour profiter !

 

 

Tour à vélo du Plateau de Millevaches et week-end vélo en famille en Loire-Atlantique

Sports d’hiver

Dès ses 2 ans, elle a pu vraiment commencer à profiter des activités de montagne en hiver . Et, bien sûr, il aimait tout ! Introduction au ski : elle aurait pu continuer toute la journée ! Petite randonnée en raquettes : elle était en cours d’exécution avait pour moi ! Quant au luge, c’était des heures de rire fou ! Les jeux dans la neige, particulièrement cool, sont toujours de grands moments pour les plus petits. J’ai acheté un traîneau pour tout-petit à Decathlon, ce qui était un très bon investissement : l’enfant y est attaché et l’adulte peut maîtriser la vitesse de la descente avec une longe. Quant à la montée, il suffit de tirer le traîneau derrière vous grâce à la même sangle (et cela fait les muscles !). Ce système vous permet également d’aller faire une promenade, comme une pulka. Pas besoin d’aller dans une grande station, au contraire : une petite station à taille humaine, où vous pouvez faire de la luge tout de suite hors de l’hébergement, c’est parfait pour Petite Oreille ! Et il n’y a pas besoin de remplir vos journées avec des activités coûteuses : faire des bonhommes de neige, marcher dans la poudre et y tomber, jouer à lancer des boules de neige… c’est déjà très amusant !

D’ autre part, il est impératif d’avoir de bonnes chaussures et une tenue appropriée : l’enfant doit être chaud (sans transpiration) et rester au sec.

Fermes éducatives

Lorsque nous sommes à la campagne, c’est une activité qui a toujours du succès :visiter une ferme . Il peut s’agir d’une ferme éducative, où tout est fait pour accueillir les enfants, ou d’une ferme qui ouvre ses portes aux visiteurs pour vendre ses produits. C’est génial de regarder Little Ear aller sans crainte à tous les animaux, leur parler, essayer de les caresser : elle n’a pas peur, et c’est tellement mieux !

Où voyager avec un enfant ? Choisir la destination : adapter le voyage à l’âge de l’enfant

Au cours de la première année de Petite Oreille, nous avons vécu de nombreux voyages, peu à peu : courts séjours en France, week-ends à l’étranger, trucs plus sportifs, longue distance en Nouvelle-Calédonie. Dans les trois années qui ont suivi, j’ai continué à prendre Petite Oreille partout, avec une certaine variété : excursions en différents lieux de France (Loire, Cassis, Aix-les-Bains, Rouen,…), cyclotourisme (de Paris au Mont Saint-Michel sur la Veloscénie), week-end randonnée avec un âne en Sarthe, une semaine en Autriche à Linz puis Salzbourg, un voyage nature à la Forêt-Noire en Allemagne, la découverte de la neige dans les montagnes (notamment à Saint-Martin-de-Belleville), une semaine dans le canton de Fribourg, des excursions en ville à Bruxelles ou Manchester puis des destinations plus lointaines : Groenland, Madagascar, Indonésie.

Je choisis mes destinations en fonction de mes attractions, bien sûr, mais aussi en prêtant attention aux conditions de voyage pour ma fille. J’ évite donc les conditions extrêmes  : la grande chaleur et la foule sont pour moi les deux inconvénients les plus importants. Pour le reste, il y a enfin assez peu de destinations où les conditions d’hygiène et de santé rendent impossible le voyage avec un enfant en bas âge ! Cependant, les voyages dans certains pays nécessitent d’autres vaccins, qu’ils soient obligatoires ou simplement fortement recommandés (comme l’hépatite A en Asie). Avoir à faire ou non vaccins à votre enfant peut également être un critère dans le choix de vos destinations de voyage.

Adapter l’itinéraire et les conditions du voyage est plus important que de choisir la destination : voyager lentement, éviter de changer d’hôtel tous les jours, faire des pauses régulières et planifier des moments ludiques pour l’enfant.

 

 

Long voyage vs petit week-end

le voyage est long, plus il sera nécessaire de donner la préférence aux rythmes lents. Avec Petite Oreille, notre plus long voyage a duré 5 semaines. De mes voyages précédents, j’avais gardé qu’au-delà d’une semaine, il est impératif de prédire des temps calmes, et des moments de jeu seuls pour elle. Donc, quand nous sommes allés au Groenland, la troisième semaine était moins agréable pour elle : elle ne voulait plus Randonnée, elle voulait juste jouer. Plus Cela permettra également à l’enfant de ne pas accumuler de fatigue. Il peut manquer deux siestes, ou faire deux courtes soirées un week-end, mais ça ne peut pas durer trois semaines ! Dès que l’on respecte ses besoins, l’enfant, même dans un petit âge, soutient très bien les longs voyages !

L’ enfant, le centre d’attention

Il faut imaginer que dans certains pays, il n’est pas coutume de rencontrer des enfants occidentaux en bas âge. Les habitants viendront donc très facilement à l’enfant, ce dernier devenant un objet de curiosité. A Madagascar, les gens essayaient de toucher Little Ear pour voir si la peau des bébés blancs est douce. À Sumatra, les gens sont très tactiles, et tous voulaient la caresser en lui disant bonjour, ou en touchant son anglais (ses cheveux étaient très heureux là-bas). Des adultes, hommes et femmes, l’ont prise dans ses bras pour l’embrasser, la sentir, même même si je ne les connaissais pas. Ce sont des comportements normaux là-bas, mais finalement devenus lourds pour Petite Oreille quand ils sont venus d’inconnus parfaits.

Ça l’amusait au début, étant le centre de l’attention, mais après deux semaines, elle en a eu assez. Parfois, elle voulait juste la laisser jouer avec ses amis, sans avoir à sourire, sans poser pour un énième selfie, sans que personne ne vienne la toucher. Elle accepta les câlins quand ils venaient de gens que nous étions autour depuis quelques heures, mais grognait dès qu’une nouvelle personne s’approchait. C’était un vrai dilemme pour moi en tant que mère : comment lui expliquer qu’en France elle a le droit d’exiger le respect de son corps, mais qu’ailleurs cela ne s’applique pas sous prétexte que cette monsier/dame — que je ne connais pas — a dit qu’elle était jolie ? C’est un terrain glissant… J’ai donc essayé de lui dire que les gens voulaient juste être gentils avec elle, tout en essayant d’expliquer aux gens qu’elle repoussait que c’était parce qu’elle n’était pas avait l’habitude d’être touché.

 

 

La santé des tout-petits en voyage

Je pars toujours avec un kit pharmacie de base. Small Ear n’a jamais eu de sérieux problèmes à l’étranger, heureusement. Mais pour les petits tracas exotiques, j’ai choisi une chose : rien ne vaut les médicaments locaux .

Donc, quand nous sommes partis en Indonésie, aucun des médicaments de ma pharmacie voyageuse maman n’a servi. Petite Ear présentait des irritations liées à la transpiration (typiques des nourrissons), ainsi que des démangeaisons dues aux piqûres de moustiques. Ce sont des problèmes que je ne rencontre pas en France… mais pour lesquels toutes les familles Sumatra sont équipées ! J’ai suivi les conseils des mamans du village, et j’ai acheté de la poudre de sueur et de l’huile apaisante, comme tout le monde. C’était dans tous les petits magasins, pour une somme modique !

Mon crayon à pharmacie :

  • Un antiseptique qui ne piqûre pas
  • Pansements de toutes tailles
  • Quelques compresses stériles
  • Quelques flacons de solution saline
  • Quelques coton-tige (pour nettoyer les plaies avec précision)
  • Une crème hydratante
  • Doliprane
  • Une crème d’arnica
  • Crème solaire (les laboratoires Biarritz proposent des produits biologiques avec des ingrédients naturels). Si le soleil bat dur, j’ai tendance à mettre un T-shirt sur le maillot de bain pour la protéger (notez qu’il ya des T-shirts spéciaux pour protéger du soleil)

Vaccins

Ma fille est à jour dans ses vaccins , cela me semble essentiel. Elle a également été vaccinée contre l’hépatite A ( rappel), afin d’être protégée à vie. Pour des pays comme Madagascar ou l’Indonésie, c’est un vaccin fortement recommandé (même pour les adultes), mais l’hépatite A peut se faire attraper partout, donc se faire vacciner sera utile pour lui toute sa vie.

Le seul vaccin « utile » qu’elle n’a pas, c’est la rage. J’ai hésité, j’hésite encore. Mais pour l’instant, j’essaie surtout de lui expliquer que vous devez être prudent, et être vigilant. En cas de « lécher » douteux, gratter ou mordre, ce sera un aller express à l’hôpital.

Malarone et d’autres médicaments spécifiques

Avant chaque voyage en dehors de l’Europe, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre ou à visiter des centres spécialisés (Institut Pasteur ou centre de vaccination Air France, par exemple). Ils vous parleront des risques pour la santé de chaque destination, ainsi que des médicaments à prendre.

En tant que personnel, j’essaie d’éviter les médicaments au maximum, et pour l’instant, ça se passe assez bien. Néanmoins, dans le moindre doute, il ne faut surtout pas hésiter à consulter un médecin local, qui vous rassurera et éventuellement vous donnera les médicaments nécessaires. En plus des risques associés à laisser traîner, il convient également de dire qu’un médecin local sera plus compétent sur une maladie pris sur place car il est beaucoup plus habitué que votre pédiatre habituel !

Quand nous sommes allés à Madagascar, Petite Oreille a dû prendre Malarone (j’ai fait le choix, pour moi, de ne pas le prendre, mais, en ce qui concerne ma fille, j’ai préféré la protéger), et cela ne s’est pas. pas bien passé ! Initialement, je lui ai donné le matin, mais il s’est rapidement avéré que le comprimé a provoqué des vomissements. J’ai aussi trouvé que son comportement était différent, elle était très nerveuse. J’ai déplacé en prenant le comprimé au soir, et les vomissements ont cessé. Cependant, pour les voyages subséquents, elle n’en a pas repris, et j’ai préféré la protection contre les moustiques plutôt que ce traitement lourd dans les effets secondaires. Notez cependant que ces effets secondaires varient (beaucoup) d’une personne à l’autre, et que le paludisme est une maladie très grave. Si votre enfant réagit bien au traitement, gardez-le ! (traitement… et l’enfant aussi !)

Vous devez souscrire une assurance pour voyager avec un bébé ou un jeune enfant ?

L’ assurance voyage est vivement recommandé si vous voyagez en dehors de l’Europe, et surtout avec un enfant. Personnellement, je me suis abonné à Cap Aventure, chez Chapka, mais je prépare un récapitulatif/comparatif pour vous bientôt !

Formation à la propreté

Little Ear a commencé à utiliser le pot environ 14 mois, mais n’a été propre que plus d’un an plus tard. La changer en voyage n’a jamais été un gros problème. Dès qu’elle a pu se tenir debout, je n’utilisais plus de tables à langer, et avant de l’installer simplement sur une serviette dans un endroit propre. Plus besoin de penser au stock de couches (qui prennent toute la place dans les bagages !) , c’est génial, mais voyager avec un enfant apprenant à aller aux toilettes n’était pas facile. En effet, je n’avais aucun désir de porter une casserole ou un réducteur de toilette. J’ai donc essayé d’être attentif, de lui offrir les toilettes dès que nous en avons eu accès… et qu’elles étaient propres ! Il n’y a pas besoin de dégoûter un enfant qui apprend à aller aux toilettes !

Tout au long de cette période d’apprentissage, je me suis assuré que j’avais vêtements sur moi (la tenue complète a également été utilisée si elle renverse son verre d’eau sur elle !) , juste au cas où !

Aujourd’hui, elle est assez grande pour faire face seule quand nous sommes à l’hébergement (et donc elle peut s’asseoir sur un bol propre), mais je l’aide dès que nous sommes dans les toilettes publiques (restaurants, musées, etc.) pour le tenir au-dessus, ou quand nous sommes au milieu de la nature. Elle a également eu l’occasion de tester les toilettes de type turc où l’eau était rincée au lieu d’utiliser du papier, et cela a eu beaucoup de plaisir.

J’ ai acheté un « piss-debout » afin de le rendre totalement autonome partout. C’est une sorte d’entonnoir, conçu à l’origine pour les femmes qui assistent aux festivals (et leurs toilettes dégoûtantes…) ou qui font de la randonnée et ne veulent pas toujours avoir à baisser leur pantalon.

Que prendre avec vous lorsque vous voyagez avec un enfant en bas âge ?

C’ est la question que chaque parent se pose. Parfois, c’est une source de stress : vais-je oublier quelque chose ? Existe-t-il des accessoires ? Devrions-nous prendre une poussette ?

Dès le début, je suis toujours parti de la manière la plus minimaliste possible. Surtout, ne surchargez pas !

Mes essentiels

  • Le kit à la pharmacie
  • Ses articles de toilette : brosse à dents, dentifrice, gant de toilette, savon de Marseille (qui sera également utilisé pour la lessive !)
  • Passeport/carte d’identité
  • Une bouteille d’eau : dans le passé, ma fille avait un modèle adapté aux petits (Camelbak), mais le système de valve est douloureux à nettoyer. Donc elle a maintenant une simple bouteille de petite capacité, que je glisse dans son sac à dos
  • Un petit sac à dos juste elle, avec le doudou, la bouteille, les petits jouets
  • Magazines (au département de la jeunesse dans n’importe quel Relais, notre rituel avant le train ou l’avion !) , ou des cahiers d’exercices (comme celui-ci, grand béguin !)
  • Un petit cahier et des crayons de couleur
  • Convient pour la destination, et toujours une veste chaude, même si elle ne Chaud : pour les soirées et les aéroports. Pendant la journée, selon les activités, j’ai parfois une tenue de rechange avec moi, un k‑way, un chapeau, etc.
  • Lunettes de soleil
  • Gâteaux type galettes Saint-Michel, au goût, temps de se réapprovisionner sur place. Peut-être quelques compotes dans une gourde.
  • Sa petite lampe frontale

Ce que je ne prends jamais

  • La poussette : en 4 ans de voyage, je l’ai toujours fait. Cela m’est arrivé une fois prêté, et j’ai trouvé la chose plus stricte que pratique. Bien sûr, il permet à l’enfant de faire une sieste facilement, mais en retour, il est nécessaire de porter une poussette toute la journée. Je pense que cela ne convient que pour certains voyages : si vous avez une voiture, par exemple, il est parfaitement imaginable de prendre la poussette, car elle restera dans le coffre quand l’enfant n’en a pas besoin. C’est aussi une question de destination : une poussette prend de belles routes !
  • Le lit : aimant voyager léger, je n’y ai jamais investi… et je ne l’ai jamais regretté ! Mon fille dort avec moi, et pour l’instant, nous pouvons nous gérer très bien les uns les autres ! Je m’assure juste qu’elle ne tombe pas du lit (surtout quand elle était plus jeune).
  • Tous les accessoires volumineux et inutiles : il y a un grand nombre d’objets « conçus pour les parents » qui, en réalité, sont loin d’être indispensables, ou peuvent très bien être remplacés par des choses plus simples ou moins coûteuses.

Selon les destinations, je prends aussi d’autres accessoires qui peuvent être révélés utiles ou amusants : de petites jumelles comme celles-ci pour observer les animaux, une petite loupe à insectes, un globe gonflable pour montrer aux autres enfants d’où il vient.

Siesta avec l’habitant à Sumatra

Transport avec un enfant

Occupez votre enfant : c’est le mot clé !

Je suis la mère qui ne donne pas de collations ou de téléphone portable. Oui. Quand j’entends les gens conseiller des bonbons ou des jetons pour garder les enfants occupés, ça me met hors de moi. Magazines, bâtons, jeux de cartes, dessin,… il est possible d’occuper votre enfant sans lui donner de mauvaises habitudes !

Le train

Quand nous quittons Paris, nous avons un rituel : nous partons (très) à l’avance, nous allons à un kiosque pour acheter des magazines pour enfants, nous descendons un peu (fortement que les travaux sont terminés à Montparnasse… il n’y a plus de place ni de jeux !) et nous prenons le train dès que le quai est annoncé. Si le voyage est à l’heure des repas, j’ai généralement prévu un pique-nique : une chose simple à manger, qui ne tache pas et ne fait pas trop de miettes.

J’ai une carte Kid . C’est une carte au nom de l’enfant qui lui donne un siège : en France, jusqu’à 4 ans, les enfants voyagent gratuitement, mais sur les genoux de leurs parents. Qu’est-ce qui est faisable avec un bébé, mais plus très pratique avec un enfant légèrement plus grand ! (et même avec un bébé, avoir l’endroit pour mettre le sac à côté de vous est très pratique !). La carte est assez cher, il est donc nécessaire de demander si elle sera amortie au cours de l’année (adultes qui voyagent avec l’enfant bénéficie d’une réduction). Sinon, il est possible d’acheter un endroit « tout-petit » à un tarif réduit. Dans tous les cas, assurez-vous au moment de la réservation d’avoir des endroits voisins ! (parce que oui, il m’est arrivé d’avoir une place pour ma fille… dans une voiture autre que la mienne !). Pour occuper Petite Oreille pendant les voyages en train, je lui offre de petits magazines pour enfants : petits jeux, autocollants, histoires… C’est ludique, et ça ne fait aucun bruit ! Sinon, nous commentons le paysage : compter les vaches, recherche d’éoliennes… Par diverses activités, nous ne nous ennuyons pas !

Seulement difficulté : je ne peux plus la faire dormir, à moins que le voyage ne soit long (trop de choses à observer autour d’elle !). Donc j’évite les trains pendant les heures de sieste, sous peine de me retrouver avec une petite fille qui s’endort cinq minutes avant l’arrivée, ou dans le métro…

L’ avion

L’ avion a toujours été très facile avec Petite Oreille, surtout si vous avez une place à côté d’une fenêtre ! Maintenant, elle a le droit de regarder un film à l’écran (mais s’il n’y en a pas, je sors les magazines). A partir de 2 ans, l’enfant a son propre siège (ce qui signifie également que le parent paie !). Cela facilite les choses en laissant plus d’espace : pour un vol de nuit, elle peut s’allonger en posant la tête sur mes genoux.

Pour les premiers vols, l’enfant peut avoir mal à l’oreille, surtout s’il est très jeune. Alors prévoyez de le faire avaler (c’est ce que nous faisons aussi, adultes, pendant les phases d’atterrissage et de décollage, instinctivement) : quelque chose à boire (lait, jus de fruits) ou sucer (sucette…). Méfiez-vous également des otites et des rhumes qui pourraient rendre le vol particulièrement douloureux pour l’enfant.

Quoi qu’il arrive, restez calme et dites-vous que vous êtes entouré de gens qui ont (ou ont eu) des enfants et qu’ils étaient eux-mêmes, et qu’ils ont certainement vu pire ! N’hésitez pas à prendre votre enfant dans les bras et bouger (lorsque cela est autorisé). Concentrez-vous sur lui et ignorez les yeux des passagers. Vous pouvez également trouver confort avec le personnel navigant, qui peut vous donner quelques conseils.

Enfin, je parlais déjà de cela dans l’article dédié à voyager avec un bébé, sachez que pour le premier vol, vous pouvez demander un petit diplôme de l’équipage de conduite !

Résumons les étapes pour voler avec un jeune enfant :

FAIRE LE SAC

Faites-vous une liste personnelle qui servira à chaque voyage, et essayez d’organiser vos choses le mieux possible (j’utilise de petits sacs en tissu pour tout compartimenter) :

  • Carte d’identité ou passeport : essentiel ! Un enfant doit avoir ses papiers, même un petit. Vous ne pouvez plus voyager avec un livret de famille. Si votre enfant n’a pas encore de passeport, n’hésitez pas à le prendre à l’avance, car selon les villes, cela peut prendre du temps.
  • La sucette : selon l’âge de l’enfant, elle est l’accessoire indispensable pour stimuler l’aspiration.
  • Manger : pour soulager la faim si les plateaux à repas sont un peu retardés, ou sont insuffisants. Certaines entreprises ne servent plus de repas, et il est rare de pouvoir bénéficier d’un repas enfant. Ayant planifié le coup peut être bénéfique !
  • Petits jouets  : parmi ceux que l’enfant aime, peu encombrant et silencieux. Ce pourrait être une poupée, un jeu de cartes, ou des magazines, des crayons de couleur, un cahier…
  • Un bavoir ou un linge  : même s’ils ne sont plus des bébés, on n’est pas à l’abri d’un verre d’eau qui se déverse (turbulence pendant les repas, passager avant qui abaisse son siège…).
  • Une tenue de rechange , et une veste : pour les accidents et pour ne pas avoir froid si la climatisation de l’avion est trop forte
  • Le couette  : si l’enfant en a un, prenez-le, bien sûr !

Dans les bagages enregistrés, j’ai mis ensuite tous les vêtements, toilettes, médicaments…

PASSEZ LA SÉCURITÉ, LES DOUANES ET ATTENDEZ

La sécurité est probablement ce que je crains plus, parce que tout dépend de l’humeur des agents, et le degré de zèle. Je me suis retrouvé avec une dame qui engueuillait ma fille parce qu’elle ne voulait pas quitter mes bras (pour la recherche du corps) alors que c’était une escale de nuit (et criant à un enfant que nous nous réveillons au milieu de la nuit, ce n’est pas très intelligent…). Je me suis également retrouvé plusieurs fois avec tout le sac vidé pour scanner plusieurs fois ; et puis, parvenez à regarder votre fille et rangez avec les autres passagers qui arrivent et veulent aller vite… Ils peuvent parfois cocher sur des détails assez surprenants, comme un jouet plus gentil… Quoi qu’il en soit, nous essayons de nous organiser au départ, nous restons calmes, et nous avons fait au mieux ! Sachez que la plupart du temps, les agents sont adorables avec les enfants, et très utile (le nombre de fois que ma fille s’est trouvée collante…), mais soyez prêt : sortez les compotes et les crèmes pour les mettre à part, vider vos poches et celles de l’enfant ! (Cette manie de ramasser des cailloux partout…).

Egalement être conscient que tout ce qui est automatisé est impossible avec un bébé  : pas d’accès rapide avec parafe, par exemple. Pour toutes ces raisons, laisser la marge, parce que tout cela prend encore plus de temps avec un enfant, et courir autour de l’aéroport n’est plus possible !

Selon le degré de fatigue, vous pouvez parfois prendre, après la sécurité, un chariot (et dans quelques aéroports rares, une poussette). Si la porte d’embarquement est loin, elle peut être pratique. La petite oreille s’installe confortablement et attention est portée aux mains et aux pieds qui peuvent dépasser.

Avant l’embarquement (et pendant les correspondances si vous avez le temps), nous faisons deux choses : jouer et faire pipi. Aller aux toilettes juste avec l’embarquement est un peu de la base. Ensuite, certains aéroports offrent de très bons jeux pour enfants, qui vous permettent de sortir de l’air avant le vol. À Copenhague il y a un étage dédié, à Amsterdam, ils peuvent jouer dans un petit avion… Au Groenland ou en Indonésie, chaque petit aéroport était équipé de jeux, et les plus grands offraient des endroits que Little Oreille ne voulait plus quitter !

EMBARQUEMENT

En 4 ans de voyage avec ma fille, je n’ai presque jamais vu des familles monter à bord comme priorité. Si jamais vous vous y tenez, n’hésitez pas à imposer. Cela vous donnera le temps de vous installer correctement, de laisser vos effets personnels, sans déranger ni être gêné par les voisins de rangée. Gardez avec vous ce dont vous aurez besoin pendant le vol : couette, jeux…

Jusqu’ à 2 ans, comme l’enfant est sur les genoux, vous serez chargé d’une petite ceinture pour passer à travers la vôtre afin d’attacher l’enfant. Si l’enfant a son propre siège mais est encore jeune, ou pas très confiant, demandez la ceinture en prévision : l’enfant pourra s’asseoir sur vous s’il a besoin d’être rassuré et ne veut pas s’asseoir seul.

Dédécoller, voler, atterrir

Pour les plus petits, gardez à l’esprit que les phases de décollage et d’atterrissage peuvent être douloureuses et qu’elles doivent être avalées. Plus grand, ou plus habitué, ces phases sont surtout des moments de fascination : si vous parvenez à être placés du côté de la fenêtre, elles resteront collées au hublot ! Avec un enfant en bas âge, voler est en fin de compte la partie la plus facile à gérer dans le voyage en avion ! Plus d’histoire des couches, des bouteilles. Avec la permission de regarder un film quand il y a des écrans, c’est presque la fête !

Transport avec un enfant : la voiture

Je n’ai pas le permis, alors on passe un peu de temps dans la voiture. C’est souvent le moyen de transport le plus simple : vous n’avez pas à vous soucier des yeux des autres passagers, et vous pouvez vous charger comme vous le souhaitez. Cependant, cela signifie pour l’enfant d’être attaché dans un siège à partir duquel il ne peut pas bouger, et parfois de rester seul derrière. Dans l’ensemble, j’essaie de faire correspondre les longs voyages à des heures de sieste : cela rend le temps passer plus vite !

J’ essaie aussi (même si j’oublie souvent…) d’avoir de petits sacs en papier à portée de main, au cas où ma fille tombe malade (ce qui arrive parfois dans les taxis trop matin).

J’ ai mis à sa disposition son bouteille, son doudou, jouets et livres. Et si elle en a assez, nous chantons, nous regardons le paysage, nous faisons les jeux classiques : comptez les voitures de chaque couleur, spot éoliennes, etc.

 

Sur un bateau en Allemagne, sur un bateau au Groenland

Hébergement

Ce n’est pas facile de savoir quoi préférer. Cela dépend du séjour, bien sûr. Notez qu’en général, un enfant qui est habitué à voyager sera en mesure de bien dormir partout, parfois dans des conditions étonnantes ! Le choix dépend donc principalement du degré de confort souhaité par les adultes, et de l’organisation. Pendant une semaine dans la ville, par exemple, l’appartement est une bonne option : il vous permet de manger facilement, de bien vous installer. Généralement parlant, dans l’hébergement chez l’habitant ou le bed and breakfast, les enfants sont les bienvenus, parfois choyés.

Ma fille s’est toujours acclimatée partout, mais j’ai pris un conseil : pour les plus petits, il est plus facile d’avoir la salle de bain à proximité, en particulier pendant la période d’apprentissage de la propreté. Ainsi, le matin, l’enfant peut rester au lit pendant que l’adulte se lave. Ou, au milieu de la nuit, quand l’enfant veut aller aux toilettes, c’est à proximité. Et il s’applique également à la situation où l’adulte veut aller aux toilettes au milieu de la nuit : comment faire quand les toilettes sont loin et ce qu’il faut aller supposerait de laisser l’enfant seul, plusieurs minutes ?

Donc, j’aurais tendance à conseiller contre les habitats inhabituels sans salle de bain pour les parents seuls, tant que les enfants sont petits. Avec un deuxième adulte, c’est une grande expérience pour l’enfant !

Je vous conseille également de regarder l’hébergement « accueil paysan » et « bienvenue à la ferme », où les noms des étiquettes parlent d’eux-mêmes ! En général, c’est la garantie d’un excellent petit déjeuner avec des produits frais et locaux, un accueil chaleureux et un cadre amusant et intéressant pour les enfants.

La nourriture

Il semble souvent comme un grand peur : « mais qu’est-ce qu’elle va manger là-bas ?  » Eh bien, elle mangera ce qui va être ! Si je ne me fais pas un tout dégoûté, pourquoi ma fille ne goûterait pas ? J’essaie de faire attention aux épices : quand il piqûre, ça ne passe pas ! Et je surveille aussi l’eau. En France et en Europe, l’eau du robinet est généralement bonne, mais je me méfie en Asie et en Afrique. Pour boire, vous préférez l’eau embouteillée* ou l’eau « bouillon » (eau qui a été portée à ébullition). Pour le brossage des dents, quand j’ai un doute sur la source de l’eau, je préfère boire de l’eau : ma fille est encore en âge de avaler au lieu de cracher parce que c’est trop drôle !

*Afin de limiter notre consommation de bouteilles en plastique, j’essaie de remplir nos bouteilles autant que possible

Manger dans un bon restaurant ne garantit pas qu’il se tient bien. En 5 semaines en Indonésie, seuls des mois étaient malades, et c’était à cause de l’un des rares repas que nous avons pris à l’hôtel (et, oui, être malade pendant 24 heures alors que je suis seul avec ma fille, c’est l’enfer !). Chez l’habitant, ou dans les gargotes, pas de problème ! En général, si le restaurant est plein de locaux, il ne peut être que bon ; s’il est vide, fuyez ! N’hésitez pas à poser des questions, expliquer : pas épicé, etc.

Aller en voyage pendant l’école

Ma fille est maintenant dans une petite section. Au moment où j’écris ces lignes, l’inscription à la maternelle n’est pas obligatoire, mais il devrait le devenir en 2019 (ou du moins que l’enseignement est obligatoire à partir de 3 ans et pas plus de 6 ans comme c’est le cas actuellement). Je ne sais pas encore ce que ça va changer pour nous, ni comment ça se passe à l’école primaire. Mais en attendant, je vais probablement réécrire un article !

Dès que je suis retourné à l’école, je suis allé à la professeur de lui dire à ce sujet. Je pense qu’avoir une bonne relation avec elle est primordial pour que les absences de ma fille ne soient pas un problème. Au retour, Petite Oreille prépare un petit discours Depuis son entrée à l’école, Petite Oreille a été absente plusieurs fois à cause de « voyage avec maman ». J’essaie autant que possible de faire correspondre les départs avec les vacances, mais ce n’est pas toujours simple. Pour l’instant, cela n’a pas été un problème. sur ce qu’elle a vu, avec des photos. C’est un excellent exercice pour elle, et ses camarades l’aiment beaucoup. Bien sûr, nous concentrons la présentation sur les animaux, les autres enfants sur place, les choses inhabituelles (nous laisserons les conférences sur la géopolitique pour l’université !). Un autre point important est que Petite Oreille est éveillée, débrouilleuse et, comme le dit sa maîtresse, « dans le groupe de tête ».

En conséquence, son professeur reconnaît que voyager assez bien à Petite Oreille, et que l’abstinence n’est pas un problème , tant qu’elle n’est pas en retard pour le reste de la classe, et que nous faisons des choses intéressantes pendant nos voyages.

Quels documents voyager avec un bébé ou un enfant ?

Les enfants, même les nouveau-nés, se demandent la même chose que les adultes. Pour voler, il aura besoin de sa propre identité , et si vous voyagez en dehors de l’Europe, le passeport sera requis. Si vous voyagez dans un pays qui existe un visa, votre enfant doit également l’avoir (selon le pays, le visa enfant peut également être gratuit). Si votre enfant n’a qu’un seul nom et que ce n’est pas le vôtre, prenez le livret familial ou une copie de celui-ci. Personnellement, j’ai pris des dizaines d’avions sans problème au cours des premières années, mais cela a changé récemment : j’ai droit à un interrogatoire systématique. Avec le livret familial, au moins, vous serez tranquille !

Aller seul avec votre enfant

Aller en tant que parent seul est une expérience enrichissante tant pour les relations avec l’enfant que pour les réunions sur place. Je comprends que cela peut effrayer parce que vous devez tout gérer seul, sans le confort des repères de la vie quotidienne. La plupart des voyages que j’ai faits récemment avec Petite Oreille étaient en solo : nous ne resterons toujours pas à la maison sous le prétexte que personne ne peut nous accompagner !

Choisissez la simplicité pour

commencer Si vous n’êtes pas un voyageur très expérimenté, ou si vous n’avez pas encore voyagé avec votre enfant, choisissez un voyage simple pour commencer : peut-être une destination proche ou accessible sans trop de connexions, évitez l’itinérance avec des changements quotidiens d’hôtel par exemple. N’hésitez pas à louer un appartement, d’avoir une cuisine où vous pourrez vous préparer à manger et prendre soin des repas à votre convenance (parce que les restaurants, seuls avec un petit, ce n’est pas toujours facile !). En bref : pour une première approche du voyage en famille, ne compliquez pas la tâche en commençant par un voyage qui serait déjà compliqué sans enfants !

Mouvements : ne pas charger

Vous le remarquerez rapidement, passez d’un point à l’autre avec des bagages et un enfant en bas âge, c’est compliqué. Ils sont à cet âge où ils peuvent marcher, mais ils doivent tenir leurs mains dans la foule. Et surtout, ils sont à cet âge où s’ils sont fatigués, ils doivent être portés… Conclusion : qui dit voyage solo avec Petite Oreille, dit que peu bagages que possible ! J’ai toujours besoin d’au moins une main libre. Donc je prends mon sac photo et un sac à dos ou une valise. Rien de plus. (Pour les voyages en avion, j’ajoute souvent un sac en tissu dans lequel je mets tout ce que j’ai besoin d’avoir à portée de main)

Je suis donc heureux de voyager lumière* quand je dois faire des connexions au milieu de la nuit : attraper les bagages, prendre ma fille dans les bras, traverser un aéroport, monter à bord d’un autre avion, et tout cela sans qu’elle ne se réveille. Ce ne serait pas possible si j’étais chargé !

*Matériel photo oblige, mon sac est toujours très lourd ; néanmoins, il semble préférable d’en avoir un, lourd, que plusieurs.

Côté administration : sortir du territoire avec son enfant

Ma fille n’a pas le même nom que moi, j’ai une copie du carnet de famille dans mon téléphone. J’ai aussi, bien sûr, son passeport (ou carte d’identité en fonction des destinations), ainsi que le mien. En théorie, cela devrait suffire. Pourtant, j’ai une anecdote malheureuse à te dire, et malheureusement, j’ai eu plusieurs autres préoccupations similaires. Petite Oreille et moi faisons une escale pendant plusieurs heures à Amsterdam, pour rejoindre l’Indonésie. Nous avons rendu visite à un ami, puis nous sommes retournés à l’aéroport pour prendre notre vol de nuit à Jakarta. En arrivant devant la police des frontières, j’étire nos passeports, attrape Little Ear dans les bras pour la rendre visible à l’officier de police dans son agitation. — Sumatra — Où ? Le policier a le sourcil, il ne sait pas. Je lui explique que c’est une île en Indonésie. « Combien de temps ? — Un mois — Où est le père ? « À la maison En réalité, nous partons un peu plus longtemps, mais je ne considère pas utile de lui donner les détails, je commence à soupçonner qu’avoir tant de questions n’est pas normal.

Il appelle ses collègues, Petite Oreille et moi les suivons à leur bureau. Un homme, une femme, avec des gilets pare-balles et des armes sur la ceinture. Cela fait suite à un interrogatoire en règle, devant ma fille, heureusement pas trop intimidée. Vous partez pour un mois ? Où vas-tu ? Tu vas faire quoi ? Il connaissait le père ? Le policier semble cocher sur le fait que nous n’avons qu’un seul sac dans la cale, ce qui est plus léger, pour deux. Je lui explique qu’il fait très chaud à Sumatra, que nous avons juste besoin de vêtements légers que je vais laver au fur et à mesure, et qu’il est impossible d’avoir plusieurs valises quand on est seul avec un enfant. Mais, qu’en est-il des couches ? Elle a 3 ans, elle les porte depuis longtemps ! Le policier semble douter de mes réponses, mais il dit qu’il n’a pas d’enfant et ne sait rien à ce sujet… J’hésite à lui rétorquer que évidemment, il ne doit pas être utilisé pour voyager non plus pour imaginer que vous devez se charger quand vous voyagez un mois. Le savon de Marseille est super. — Et pourquoi traversez-vous Amsterdam ? — Euh… parce que Garuda décolle d’Amsterdam et est-ce moins cher qu’Air France ? Ça ne semble pas le convaincre non plus. Si tous les gens qui font des escales sont des suspects dangereux, il va Avoir un boulot, le flic.

Il interroge ensuite ma fille. Après avoir pensé qu’elle portait encore des couches, il imagine qu’elle peut lui répondre en anglais. Où vas-tu, où est ton père ? Ma fille répond poliment, je traduis. Elle n’est toujours pas terrorisée, heureusement. Mais elle s’impatiente, et elle commence à avoir faim. Ils veulent contacter le père. Ils ont peur de l’enlèvement d’enfants. Il ne répond probablement pas, sinon ce n’est pas drôle. J’essaie partout. Téléphone, WhatsApp, Facebook, Hangouts. Le temps tourne, nous allons finir par manquer notre vol. Mais ils insistent, ils veulent être sûrs.

Ils ont fini par nous laisser partir. L’argument qui pesait sur la balance était que ce n’était pas la première fois que je voyageais seul avec ma fille.

Comment pouvons-nous faire lorsque vous voyagez seul avec un enfant, que vous êtes séparé ou que l’autre parent ne peut pas venir ?

L’ Etat français n’a rien besoin. J’ai fait quelques recherches, vérifié les textes officiels et téléphoné au ministère : maman ou papa, nous pouvons parfaitement sortir du territoire avec notre enfant sans avoir d’autres papiers que des papiers d’identité. Ils conseillent simplement le livret familial dans le cas où la mère ne porte pas le même nom, ce qui devient de plus en plus commun. Mais oui oui, en 2018, une femme a le droit de quitter le foyer conjugal avec ses enfants sans l’autorisation écrite de son conjoint !

Pour l’Etat français, tous les enfants peuvent voyager avec un seul parent. L’autorisation de quitter le territoire ne concerne que les situations où le mineur voyage avec quelqu’un d’autre : grands-parents, tantes, amis… (En cas de conflit, si le tribunal estime qu’il existe un risque d’enlèvement, il peut y avoir interdiction de quitter le territoire, mais c’est l’exception).

Selon mes interlocuteurs, la police néerlandaise a donc été trop zélée. En outre, dans l’avion, il y avait beaucoup de familles monoparentales alors que je n’ai rencontré aucune autre mère ou papa pendant notre long interrogatoire. À éviter ces situations, il peut donc être considéré comme voyager avec une copie du livret familial, une copie de la pièce d’identité de l’autre parent, ainsi qu’une lettre de lui indiquant qu’il est au courant du voyage et ne s’y oppose pas. Ce ne sont absolument pas des nécessités officielles, mais cela peut éviter les soucis.

Avoir apposé le deuxième nom.

Sur son prochain passeport, Petite Oreille portera les deux noms. C’était une erreur de ma part de ne pas lui donner le double nom à la naissance (mais quand tu as donné naissance 48 heures avant, le cerveau n’est pas en mesure de faire des choix importants !) mais il est simple de l’ajouter sur les papiers d’identité (il ne changera pas son nom sur le certificat de naissance ou sur le livret familial). Il suffit de remplir le formulaire avec le double nom dans la ligne du nom utilisé, puis les deux parents viennent demander un passeport (ou le parent absent rédigera une lettre et fournira une copie de leur carte d’identité).

 

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